Le saviez-vous ?

Le soutien à la parentalité.

Alors qu’avant, seul le développement et le bien-être de l’enfant étaient au cœur de notre métier, une nouvelle sphère a petit à petit pris place dans les préoccupations des équipes pluridisciplinaires : le soutien à la parentalité.

Le soutien à la parentalité est un enjeu majeur pour aider les parents à concilier vie familiale et professionnelle tout en favorisant le développement harmonieux de leurs enfants.

Il permet d’accompagner les parents dans leur rôle éducatif en offrant un cadre sécurisant.

Quels sont les objectifs du soutien à la parentalité ?

  • Créer un lien de confiance en permettant, un dialogue ouvert et sans jugement de valeurs, en reconnaissant le rôle central de la famille dans le développement de l’enfant afin d’assurer une continuité éducative souvent nommée co-éducation.

  • Accompagner les parents dans leurs questionnements. Tous les sujets peuvent être abordés, le sommeil, l’alimentation mais aussi des sujets plus délicats comme un changement familial par exemple.

  • Favoriser l’implication des familles en proposant des temps d’activités partagés, des cafés-parents,…

  • Prévenir les difficultés parentales en apportant un soutien régulier, en repérant les signes de détresse parentale et en orientant les familles vers des professionnels si nécessaire (psychologue, orthophoniste, ergothérapeute,…)

Que mettons-nous en place pour répondre aux besoins des familles ?

  • Au quotidien, le temps des transmissions (matin et soir) nous permet de vous écouter, vous conseiller et vous rassurer. De votre côté, ce moment vous permet de nous transmettre des informations importantes, des interrogations, des inquiétudes,…

  • Nous pouvons aussi, si nécessaire, mettre en place un accompagnement personnalisé en proposant des temps d’échanges individuels.

  • Nous proposons des activités en famille pour renforcer le lien enfant-parent-professionnelle.

Comment nous, professionnelles, percevons le soutien à la parentalité ?

Pour nous, accueillir un enfant, c’est accueillir sa famille dans son entièreté. Cette sphère de soutien à la parentalité nous permet de renforcer nos compétences, de nous remettre sans cesse en question sur nos pratiques professionnelles. Elle nous permet également de créer du lien et de proposer un accueil répondant au mieux aux besoins de l’enfant et de sa famille.

«  Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences » (Françoise Dolto)

Le saviez-vous ?

 

L’alimentation chez le jeune enfant

 

La question de l’alimentation chez le jeune enfant est complexe. Et pourtant, elle est primordiale pour permettre à l’enfant d’acquérir de bonnes habitudes alimentaires pour plus tard.

Sachez que jusqu’à environ 6 mois, le lait maternel offre tous les éléments nutritifs dont bébé a besoin pour grandir et que votre lait s’adapte entièrement à sa croissance.

Si allaiter n’est pas possible pour vous, pas de panique ! Donnez du lait à votre enfant que vous achetez en magasin en suivant les recommandations et l’âge. N’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin si vous avez besoin de précision. En revanche, prudence ! Le lait de vache est à éviter car il ne contient pas certains aliments dont l’enfant a besoin.

Vers l’âge de 5 mois arrive la grande question de la diversification alimentaire qui suscite souvent inquiétudes et questionnements chez beaucoup de parents .

Attention ! Dans cet article, il ne sera pas abordé la DME (diversification menée par l’enfant) mais la diversification « classique ». Dans tous les cas, face à tout ce qu’on entend et les dires de chacun, pas facile de s’y retrouver !

Et bien déjà, sachez qu’à environ 5 mois votre bébé est prêt à consommer des aliments autres que le lait, plus communément appelé du « solide ».

«  Ok ! Il peut consommer du solide, mais par quoi commencer ? Et comment savoir si il est prêt ? » vous demandez vous !

Et bien voilà plusieurs indicateurs.. Attention ! Ils ne sont que des indicateurs, si votre enfant ne fait pas encore ces quelques éléments ce n’est pas grave. Alors à vos stylos : 

  • bébé sait s’asseoir tout seul, se pencher en avant et arrive à bien tenir son cou

  • est capable de tenir de la nourriture dans sa main et de la porter à sa bouche

  • ouvre la bouche lorsque des aliments arrivent vers lui

  • est capable de montrer qu’il ne veut plus manger et en fermant sa bouche ou en détournant la tête.

Bon très bien, mais maintenant que vous savez que bébé est prêt, que lui donner à manger ?

Déjà, vous pouvez introduire les céréales dans le biberon, cela n’augmente pas le volume du lait, est plus consistant et par conséquent permet d’espacer les biberons.

Ensuite, pas de panique ! Il y a bien évidemment quelques règles à respecter pour le bien être de votre enfant, mais rien de bien sorcier alors faites vous confiance ! Votre enfant ne sera pas malade si vous commencez par les épinards au lieu de la courgette.

Dans tous les cas, vous pouvez commencer par les légumes ça c’est certain. Il est recommandé de tester un aliment sur plusieurs jours pour bien habituer le palais de bébé. Une fois l’aliment introduit passez à un autre et ainsi de suite. Si bébé n’aime pas un aliment ne vous stressez pas, vous le réessaierait plus tard ! On dit souvent qu’il faut tester un aliment entre 8 et 10 fois pour que bébé aime.

Une fois plusieurs légumes introduit il vous sera possible de les associer tous ensemble.

Environ 15 jours après ça y est ! Vous pouvez tester les fruits en compotes. La aussi, il est recommandé de tester un fruit par jour afin que votre enfant apprenne et découvre le goût particulier de chaque fruit. Tout comme les légumes, si votre tout jeune refuse un fruit vous pourrez le réessayer un autre jour sans jamais le forcer.

Et enfin, vous pourrez introduire les protéines animales.

Quelques principes de base et conseils à respecter pour mieux accompagner votre enfant:

  • Ne forcer pas votre enfant à manger. Les enfants ont la capacité de gérer leur faim et savent très bien se réguler. Et rassurez-vous, il ne se laissera pas mourir de faim.

  • Au début de l’introduction alimentaire, faites des repas sans huile le tout cuit à la vapeur et sans sel.

  • Si l’enfant refuse le passage à la cuillère, n’hésitez pas à en tester plusieurs. Parfois la matière, ou le côté rigide peut déranger bébé.

  • N’oubliez pas que le repas doit être avant tout un moment d’échange, de partage et de tendresse entre vous et votre enfant. Soyez à l’écoute de ses besoins et détendu et vous verrez que tout se passera bien.

  • Il peut arriver que lors du passage à la cuillère bébé ne veuille plus son biberon. Proposez alors le bibi en premier avant la purée ou la compote. Il n’est pas recommandé de donner des produits laitiers trop tôt car votre bébé a encore besoin.

  • Privilégiez de commencer la diversification un midi plutôt qu’un soir au moins vous aurez toute l’après-midi pour voir comment il digère.

 

Dans tous les cas, si il y a bien une chose que vous devez retenir est celle-ci : Faites vous confiance! N’oubliez pas que si vous êtes sereins tout se passera bien.